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Auteurs | Messages |
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Anonyme | Posté à 15h24 le 26 Sep 14 |
Membre inscrit le 09/06/2013 Messages : 0 Localisation : | Salut! Décrivez les débuts de la république algérienne |
djamel | Posté à 08h31 le 30 Sep 14 |
Membre inscrit le 25/08/2013 Messages : 89 Localisation : | L'indépendance a été acquise politiquement à la faveur du référendum d’autodétermination prévu par les accords d’Évian, et par le biais duquel les Algériens se prononcèrent massivement pour l’indépendance de l’Algérie. Les revendications culturelles ont donné naissance à un slogan politique : Tahya el Djazaïr, « vive l’Algérie ». Après l'indépendance, les chefs du FLN entrent en conflit. Ahmed Ben Bella et Houari Boumédiène font la guerre contre Mohamed Boudiaf et Krim Belkacem. Ils sortent vainqueurs et prennent Alger le 4 septembre 19624. C'est toutefois Ferhat Abbas qui préside l'Algérie du 25 septembre 1962 au 15 septembre 1963. Abbas est remplacé en 1963 par Ahmed Ben Bella, qui dirige le pays jusqu'en 1965 et instaure un pouvoir fort. Le gouvernement Ben Bella inclut Houari Boumédiène en tant que ministre de la Défense et vice-président du Conseil, poste qu'il partage avec Saïd Mohammedi (qui sera écarté plus tard par Boumediene et rejoindra le FIS à la fin des années 1980) et Rabah Bitat (qui deviendra ministre d'État sous Boumediene). En octobre 1963, une loi nationalise les terres des colons, qui possédaient alors 27 % de la surface agricole utile (SAU) du pays (soit près de 3 millions d'hectares), tandis que les quelques milliers de grands propriétaires algériens (1,3 % de l’effectif des propriétaires) détenaient 23 % des terres. En octobre 1963, l'Algérie entre en guerre avec le Maroc: c'est la « guerre des sables », qui prend fin grâce à une médiation de l'Organisation de l'unité africaine. Le pouvoir réprime aussi la révolte des Kabyles, soutenu par le Front des forces socialistes de Hocine Ait Ahmed qui est condamné à mort l'année suivante, avant de réussir à s'évader en 1966 ce qui lui permet de partir en exil. L'ex-vice-président du GPRA, Mohamed Boudiaf, et opposant de Ben Bella, fonde le Parti de la révolution socialiste avant d'être arrêté en 1963, puis condamné à s'exiler l'année suivante. |
Samomoi |
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