Pour mettre en place un réseau public (des ordinateurs provenant ou pas des constructeurs différents), il faut utiliser une suite de protocoles permettant aux machines de communiquer entre elles. Les normes qu’on trouve aujourd’hui sont ceux du model OSI ou TCP/IP.
Pour que les machines puissent communiquer entre elles, il faut définir un plan d’adressage IP. Ceci exige que chaque machine dispose de sa propre adresse IP. Celle-ci a été longtemps géré par un protocole appelé IPv4.
Avec l’IPv4, on a 4.2 milliard d’adresses IP. Au début de l’IPv4, on croyait avoir un nombre d’adresses IP qui
ne seront jamais épuisées. Mais avec l’arrivé du haut débit et le développement de l’électronique, on trouve
l’ordinateur partout : dans l’automobile, dans l’aviation, dans les jouets etc.
Voila une explosion d’un grand nombre des machines dont la majorité est connectée à au moins un réseau. Ce qui a
comme conséquence une pénurie d’adresses IP.
Pour résoudre ce problème, des chercheurs ont mis en place un protocole d’adressage IP appelé l’IPv6.
Avec l’IPv6, on se trouve avec 3.4x1038 adresses IP maximum. Alors on peut dire que c’est fini pour la pénurie d’adresses IP que ça soit aujourd’hui ou pour le reste des jours de l’espèce humaine sur terre. Oui avec 3.4x1038 adresses IP, cela fait plus de 667 millions de milliards d’adresses IP par millimètre carré de surface terrestre.
L’IPv6 utilise une notation hexadécimale au lieu d’une notation décimale. La notation est
constituée de 8 groupes séparés par deux points (:). Chaque groupe est de 16 bits (soit 2 octets).
Exemple :
12AB : 0000:001f:0da6:0000:ac1f:abcd:2000
Une adresse IPv6 contient 128 bits (16x8) structurés ainsi :