Le schéma d’un redresseur monoalternance avec l’alimentation d’une résistance est représenté par le schéma
ci-haut.
Puisque la tension redressive est sinusoïdale, donc la période est à deux alternances. Avec le redressement
monoalternance, le redressement n’est effectué que lors de la deuxième alternance.
Pour alimenter une charge purement résistive à partir d’une diode idéale, la tension sinusoïdale U à redresser
est définie par la formule suivante:
U=Um Sinθ (θ=ωt).
Soit VA le potentiel de l’anode et VK le potentiel de la cathode.
Si VA > VK alors la tension aux bornes de la diode est positive. La diode se comporte donc comme un interrupteur
fermé. Elle laisse passer le courant à travers la résistance R. la diode est idéale, la tension UD entre ses
bornes est nulle. Donc en appliquant la loi de maille, nous obtenons:
U – UD– UC = 0 or UD=0 alors U – UC = 0
alors U = UC.
Or nous savons que U=Um Sinθ (avec θ=ωt)
Donc U=UC = Um Sinθ et IC = (Um Sinθ)/R
Quand la charge est alimentée, la tension à ses bornes UC est appelée tension redressive. Et ceci se passe
lors de la première alternance, c'est-à-dire la première demi période de la tension d’alimentation. Lors de la
deuxième demi période c'est-à-dire à l’alternance suivante, la tension d’alimentation s’inverse, l’anode est relié
à la borne négative et la cathode à la borne positive de la source d’alimentation. Le potentiel de l’anode devient
ainsi inférieur au potentiel de la cathode. La diode se comporte comme un interrupteur ouvert, ne laissant pas
passer le courant à travers la charge. La tension UC = 0 car IC = 0.
La diode est appliquée à une tension négative
appelé tension inverse.
Et on aura -U - UD -UC = 0 avec UC = 0
alors UD =-U = -U sinθ
La tension moyenne redressée et l'intensité moyen redressé: